vendredi 1 avril 2011

Journal de Zoé : Bouvard et Pécuchet, Poil de Carotte et Tante Jeanne

Vendredi 1er Avril 2011

Trouvé, ce matin, sur le blog l’autofictif de Chevillard qui me sert de portail d’entrée sur Internet, :
« Commentaire d’un lecteur de Bouvard et Pécuchet sur le site d’une librairie en ligne : Ce qui est admirable dans cette histoire c'est l'amitié entre ces deux hommes d'un certain âge qui se retirent pour tout apprendre, tout essayer. Mais le gros défaut, c'est cette volonté encyclopédique qui pousse Flaubert à être exhaustif. C'est finalement rébarbatif. Du coup, pas de quartier, trois étoiles sur cinq possibles. Bien sûr, n’importe qui est autorisé à penser n’importe quoi de toute chose et l’on peut aussi à bon droit reprocher à l’asperge de n’être pas un salsifis. »

J’ai cherché ce site et ce commentaire. Cela a été assez rapide : ayant demandé la recherche de Bouvard et Pécuchet  à Google, j’ai opté pour le résultat amazon et bien m’en a pris.
Grâce à cette recherche, j’ai découvert un article de Maupassant sur un site fort intéressant, article et site  que j’ai signalés à Lucien.

J’ai trouvé, toujours pour Julien, mais cette fois pour sa « mémoire de lecteur », un extrait de Jules Renard parlant de Poil de Carotte.

Je poursuis la transcription de la lettre de ma « tante »  qui me parait de plus en plus suspecte.
Disons que Lucien et moi avons facilement acquis la certitude de l’imposture.
Mais poursuivons et nous verrons :

Je sais que, de tout cela, vous n’avez jamais entendu reparler, Que Paul n’a plus jamais parlé de son frère, qu’il a interdit qu’on vous en parle ; tout cela, je le sais par votre tante Berthe.
J’ai su la mort de Paul, celle de Berthe ; dernier témoin de cette histoire, j’ai pensé que vous aviez le droit de savoir et que j’étais votre dernière chance et que le temps m’était compté ; pour cela, j’ai pris la décision de t’écrire tout ce que je sais ; pourquoi à toi, ma petite Zoé, plutôt qu’à Lucien ? Un réflexe naturel de vieille dame qui se sentira toujours plus à l’aise avec une autre femme.
La rupture des deux frères a eu une double raison, une raison immédiate, un conflit d’intérêt et une raison plus ancienne qui paraissait oubliée, qui a ressurgi  à cette occasion et où je fus malheureusement « celle par qui le scandale arriva ».


Je pense que ce sera tout pour aujourd’hui : je sors jusqu’à ce soir et n’aurai guère de temps à consacrer aux élucubrations de celle qu’il me plait, malgré tout, d’appeler « tante Jeanne ».

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